L’eau est un élément vital pour l’Homme. A l’occasion de ses diverses activités, il en utilise beaucoup, qu’il rejette ensuite. Cette eau n’est plus puisée puis renvoyée directement dans le milieu naturel.
En effet, les besoins importants et les exigences de notre niveau de vie ont conduit à une gestion encadrée de la fourniture de l’eau courante comme de l’évacuation des eaux usées. Même si ce n’est plus strictement un service public, c’est encore une organisation collective.
L’eau est distribuée par les pluies (et la neige). Elle ruisselle ou pénètre dans le sol. Elle modèle ainsi le paysage et lui donne vie en maintenant de fragiles équilibres.
Le relief privilégie des écoulements qui forment les ruisseaux qui eux mêmes finissent dans les rivières.
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Hydrographie de Massy |
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La commune a un faible relief et n’est pas située sur un grand cours d’eau. Elle est drainée par la Bièvre, qui vient de Jouy et se jetera dans la Seine à Paris, à hauteur du Jardin des Plantes. Deux ruisseaux draînent l’essentiel du bassin versant de la commune : le ru des Graviers (parc de Vilgénis) et le ru des Gains (parc Georges Brassens). L’urbanisation a imperméabilisé de grandes surfaces de sol et s’est accompagnée de l’installation d’un réseau de collecte des eaux pluviales, cependant le réseau naturel de ces petits cours d’eau encaisse une part importante des eaux de pluie. Un chapelet de bassins d’orage, a été disposé le long de ces rus pour prévenir les inondations et réguler le débit lors des gros orages. Les étangs de la Blanchette, du Parc Georges Brassens, de Cora, de la Tuilerie, des Goachères jalonnent le ru des Gains. Ce dispositif reconcentre aussi tous un ensemble de polluants. La Bièvre fait l’objet d’une surveillance constante pour maintenir un équilibre biologique acceptable. |
La Compagnie Générale des Eaux, qui assure la gestion de l’assainissement à Massy a également en charge le contrôle de la qualité des eaux de ces bassins, donc indirectement le contrôle des eaux de surface.
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Nappes phréatiques |
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Les eaux qui pénètrent dans le sol alimentent les nappes phréatiques qui sont peu profondes à Massy (entre 1 et 3,5 mètres). Il n’y a pas (ou pas encore) de véritable carte de ces nappes. Il est vrai qu’une telle étude devrait être réalisée à une échelle plus large que celle de la commune. Les informations dont nous disposons sont celles qui sont demandées à des promoteurs lorsque le projet envisagé a un impact possible sur les eaux souterraines. Elles sont donc fragmentaires. En conséquence, les contrôles sur la qualité de ces eaux demeurent donc rares. Il faut cependant citer les pièzomètres installés autour du centre de traitement des mâchefers, à la Bonde, pour surveiller d’éventuels rejets accidentels dans le milieu naturel par cette installation classée. |
Nous traitons ici de l’eau dans le milieu naturel, mais nous étudierons ces aspects par ailleurs en trois sous-titres :