Historique de l'association

1983, 

L’équipe municipale de Massy dépose un projet de développement très important autour des gares RER et SNCF, et notamment sur les terrains Vilmorin. Les premières vues montrent des immeubles de l’importance de ceux de la Défense, une arche au-dessus des voies, une sphère digne de la Géode. On parle en millions de mètres carrés.

Les habitants déjà installés aux Graviers, à Villaine, aux Champs-Ronds, qui souffrent de l’excentration et qui connaissent déjà des difficultés de circulation, s’inquiètent de l’ampleur des bouleversements et de l’impact sur leurs conditions de vie.

Quelques-uns prennent conscience de la faiblesse de leur statut de citoyen devant les moyens du pouvoir. Ils décident de fonder une association, sous le régime de la Loi de 1901 pour faire entendre leur voix. Elle prendra forme en 1985.

C’est l’expansion économique, revue à la baisse, qui a eu raison du projet « pharaonique », mais l’association est restée, décidée à acquérir une expérience des procédures administratives, et à obtenir des informations  dès le lancement des projets d’urbanisme.


1985,

Le besoin de moderniser le chauffage urbain d’une part, celui d’éliminer les ordures ménagères conduisirent les autorités à implanter une usine d’incinération, à la Bonde. L’association décide d’étendre son domaine d’activité à la protection de l’environnement.

On ne citera pas tous les dossiers qui ont été traités, mais seulement ceux qui ont forgé l’expérience des membres actifs de l’association.

1994,

Le projet de révision du Plan d’Occupation des Sols (POS), déposé en 1993, et adopté en 1994, offrait des possibilités de construction, en hauteur, en densité de nature à remettre en cause la qualité de vie à Massy. L’association, au sein d’un collectif de 10 associations massicoises, dépose un recours devant le Tribunal Administratif, qui invalide le projet.

Dans la foulée, en 1995, l’association demande et obtient l’agrément, c’est-à-dire que son action soit reconnue par les autorités, en matière d’urbanisme et d’environnement, ce qui lui donne des facilités lors des enquêtes publiques.

1995,

L’adjonction d’une unité de traitement des mâchefers à l’usine de la Bonde est mal ressentie. 

L’action des associations incite le préfet à créer une Commission Locale d’Information et de Surveillance (CLIS) autour de l’installation. Il fera de même à propos de l’usine de Villejust. 

L’association est représentée dans ces deux commissions.


1996,

La nouvelle équipe municipale lance un projet d’aménagement des terrains Vilmorin ; l’association est largement présente dans les phases de concertation.

1997,

Un Plan Départemental d’Elimination des Déchets est soumis à enquête publique. L’association dénonce la part privilégiée faite à l’incinération ; elle s’oppose notamment à l’implantation d’un troisième four à Massy. Ce plan sera finalement retiré et un nouveau projet soumis en 2002.

La même année, un nouveau POS est débattu et adopté à Massy. Une Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Paysager (ZPPAUP) est mise en place pour protéger les bâtiments anciens qui le méritent. L’association travaille sur ces deux projets.

Depuis cette date, l’avancement des constructions du quartier Vilmorin est le « fil rouge » de l’action de l’association.

2001,

Le projet de Pôle des Gares et d’une nouvelle passerelle est adopté.

Les accords entre les grandes sociétés (RATP , RFF) et l’administration (Etat, Région, Ville) sont longs à conclure.

Le projet d’un Transport en Commun en Site Propre (TCSP) entre Saint Quentin en Yvelines et Orly est à l’étude depuis 1988. Lorsqu’une phase administrative est mise en œuvre, l’association en suit le développement.

2003-2004,

Massy s’est doté d’un Plan Local d’Urbanisme  (PLU) en remplacement du POS. Dans la logique de ce projet, la municipalité étudie en 2004 la rénovation de la zone industrielle des Champs-Ronds. L’association s’implique dans ce projet ; elle a obtenu l’étude d’un contre-projet (conduit par 4 étudiants de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées) pour préserver des pavillons.

2006-2009,

L’Urbanisme à l’ouest du réseau ferré s’achève. Le développement de Massy se déporte vers les   Champs-Ronds, avec la rénovation du quartier Atlantis. La nouvelle passerelle (le Lien) s’érige peu à peu, qui reliera les deux nouveaux quartiers, en même temps qu’elle facilitera le transfert des voyageurs entre les différents modes de transport.